3 juin 2013

Alimentation Bébé, la diversification alimentaire

Alimentation bébé diversification alimentaire

Actualités Alimentation Bébé

La diversification alimentaire

Une des grandes étapes dans l’évolution de votre bébé est la diversification alimentaire – ou construire son avenir alimentaire.

Et comme tout ce qui concerne l’alimentation de bébé dans ses premiers mois, engage votre responsabilité de l’aider à bien se développer.

C’est pourquoi nous faisons un point sur les recommandations en matière de diversification des aliments – Introduction de toute autre nourriture que le lait et bonnes pratiques pour construire l’avenir alimentaire de votre bébé, pratiques qui ont tendance à changer d’une année à l’autre.

A quel âge faut-il faire cette diversification alimentaire ?

La diversification alimentaire n’intervient jamais avant l’âge de 4 mois. Les recommandations actuelles préconisent entre 4 et 6 mois. Pour plusieurs raisons.

Avant cet âge, le lait maternel ou le lait artificiel couvrent tous les besoins du bébé. Les besoins en eau sont très importants et l’alimentation est exclusivement liquide.

L’introduction trop précoce de certains aliments peut créer des réactions allergiques chez les enfants prédisposés et augmenter le risque d’allergie.

Sur le plan neurocomportemental, les enfants ne sont pas capables d’avoir une alimentation solide.

Leurs fonctions digestives ne sont pas aptes à assurer une digestion et une absorption normale de tous les aliments.

Par quel aliment commencer ?

On commence par les légumes en petites quantités dans le biberon ou à la cuillère et les fruits en augmentant progressivement les quantités. Un mois plus tard, on commence à introduire les protéines : la viande, le poisson, les œufs.

Quelles sont les clés pour réussir une diversification ?

Il y a quatre points clés :

Premièrement, on introduit les aliments un par un et on teste la tolérance de chaque aliment avant d’en introduire un nouveau.

Deuxièmement, on ne force pas un enfant. Si l’aliment présenté n’est pas apprécié, tant pis. On le représentera plus tard ou on essaiera sous une forme différente. Il faut aussi les adapter au goût de l’enfant.

Troisièmement, on diversifie le goût : la palette des saveurs doit être explorée pour éduquer le palais de l’enfant à différents goûts.

Quatrièmement, on maintient le lait en quantité suffisante car le lait reste l’aliment principal jusqu’à l’âge d’un an et il est essentiel jusqu’à l’âge de 3 ans.
Jusqu’à un an, il faut garder 750 ml de lait par jour et 500 ml jusqu’à 3 ans.

Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?

L’erreur majeure est d’arrêter le lait trop tôt. Si un enfant ne veut plus du biberon à un repas, on le remplace par un laitage comme un petit suisse ou un yaourt mais le lait maternel ou le lait artificiel sont plus intéressants car ils sont adaptés aux besoins des nourrissons.

Ensuite, à l’arrêt du lait de suite, se passer du lait de croissance est une erreur. Il faut le conserver jusqu’à 3 ans. Si jamais on remplace le lait de croissance avant 3 ans, il faut dans ce cas donner un lait entier. Enfin, il ne faut surtout pas introduire les aliments avant 4 mois.

La diversification semble être un long chemin… Oui ! On peut considérer qu’un enfant a une alimentation diversifiée, type alimentation adulte, entre l’âge de 18 mois et 2 ans, sachant que l’on conserve toujours le lait par rapport à une alimentation adulte car les besoins de l’enfant sont spécifiques, notamment en fer.

On parle beaucoup du lait dans le cadre de cette diversification. Se passe-t-elle de la même manière que l’on allaite ou que l’on nourrisse son bébé au sein ?

Exactement. L’allaitement maternel n’est pas un obstacle à la diversification, au contraire. Les mamans peuvent introduire les aliments et continuer à allaiter le temps qu’elles veulent sans aucun problème. En revanche, j’attire l’attention de vos lectrices sur les différents jus d’amande ou de châtaigne. Les « laits » végétaux ne peuvent en aucun cas remplacer le lait et risquent d’entraîner de graves carences, ils ne sont pas du tout adaptés.

Comment repérer une allergie alimentaire qui intervient pendant la diversification ?

Si allergie il y a, les parents vont vite s’en rendre compte. Cela va se traduire par une réaction digestive (vomissements, diarrhées), cutanée (boutons, plaques rouges) ou encore des malaises… En cas de doute, on arrête de donner l’aliment. Il est impératif de se rendre chez le médecin afin de confirmer ou d’infirmer le diagnostic. On n’exclut pas un aliment sans preuve médicale. Les allergies ne sont tout de même pas si fréquentes que ça et il ne faut pas se focaliser là-dessus.


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